Dossier : Death Note (Last Update 14/01/08)

Publié le par Majin Saiyan

Introduction:


J'avais juste envie de vous introduire ^^ (Pardon aux lectrices) au sujet d'un animé que je mate en ce moment et que je vous conseille vivement si comme moi, vous aimez les scénarios bien ficelés, voir tordu mais surtout très intelligement construit et écrit! une pure merveille de nouveauté et déjà un mythe! Attention série cuuuuuuuuuulte !!!
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Produits:


Death Note est à la base un roman à succès au pays du soleil levant  quasiment  directement adapté en manga par Takeshi Obata (dessins) et Tsugumi Ōba (scénario)
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Édité en France chez Dargaud Lombard (Kana) depuis janvier 2007, il est entièrement paru au Japon dans le Weekly Shōnen Jump et sous forme de tankōbon. Cela représente douze volumes, soit 108 chapitres.

Le manga a été adapté au cinéma, sous la forme de trois films en prises de vue réelles, réalisés par Shusuke Kaneko :

  • -Death Note, sorti au Japon le 17 juin 2006 et chez nous le 04/01/08 Vite commandez le! (c'est un ordre)

  • -Death Note 2: The Last Name, sorti au Japon le 3 novembre 2006
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  • -Death Note 3: L Change the World, sortira au Japon le 9 février 2008

Un anime réalisé par le studio Madhouse et comptant 37 épisodes a été diffusé au Japon du 3 octobre 2006 au 26 juin 2007 sur NTV et est déjà fansubé chez nous ^^.

Il Existe aussi une OAV de plus de deux heures qui résume la trame principale de la série en y ajoutant des scènes inédites principalement  autour des Shinigami ^^

La Musique de cet anime a été crée par les compositeurs Taniuchi Hideki et Yoshihisa Hirano. 3 opus sont sortis à ce jour, avec notemment les thèmes musicaux des personnages principaux.


Deux adaptations en jeu vidéo sont parus sur Nintendo DS : Kira Game le 15 février et L o Tsugu Mono le 12 juillet2007 au Japon. Par ailleurs, on retrouve la présence de Light Yagami, L/Ryuzaki, Ryuk, Misa Amane, Near et Mello dans les jeux Jump Super Stars et Jump Ultimate Stars.


Résumé :

Ryuuku, Shinigami* lambda a,délibérément, fait tomber sa Death Note (dans le but de jouir de la zizanie provoquée par le futur propriétaire du "Carnet" ou "Journal des morts") dans le monde des Humains.
Sur Terre, un jeune lycéen surdoué de 17 ans, Yagami Raito, découvre un carnet dont le titre est celui de Death Note. En le lisant, Raito pense qu'il s'agit d'une sorte de farce, comme peuvent l'être les messages de mauvais sort. En effet, il est inscrit sur la Death Note, qu'en écrivant le nom d'une personne et en ayant en tête son visage, le propriétaire du carnet peut la tuer; soit en lui provocant une crise cardiaque si rien n'est mentionné, soit en indiquant clairement les conditions de sa mort.
Ryuuku retrouve Raito et lui explique que le Death Note sera le lien entre eux deux et que seul celui qui touche la Death Note peut la voir et l'entendre .Raito se met alors à tester ce livre afin de vérifier la véracité de ce qui y est écrit. Tout d'abord, en regardant une prise d'otages à la télévision, il décide de tuer le criminel sans en préciser la cause. Et effectivement, au bout de 46 secondes le ravisseur s'effondre, mort d'une crise cardiaque.
Deuxièmement, en se promenant dans la rue, il aperçoit une scène gênante : un homme et ses compagnons agressent une jeune femme. Comme il était en moto, Raito décide de le tuer en précisant sur la Death Note une mort "par accident".
Et une nouvelle fois, l'effet se produisit, l'homme fut projeté brutalement par un camion. Raito détestant la soif de pouvoir et la corruption qui règne dans le japon comme partout ailleur sur la Terre il décide de changer le monde, en le nettoyant de toutes ses impuretés... En quelque sorte, il veut maintenir les criminels dans la terreur d'être tués par une sorte de dieu surnommé rapidemement "Kira".
Pendant ce temps, la conférence de l'ICPO se tient et c'est alors qu'apparait l'adversaire de Kira,un détective de génie nommé L....


* : dieu de la mort



Shinigami :


Shinigami  est un terme utilisé originellement pour traduire les personnifications de la mort, telle que la Faucheuse des traditions occidentale. À la différence de celle-ci, le personnage du Shinigami n'a pas forcément un caractère unique. Il est beaucoup mis en scène dans des fictions japonaises.

Le terme peut également être utilisé de façon plus large pour désigner tout dieu de la mort, mais le terme « dieu de la mort » est probablement peu approprié pour un être non unique et ne désigne généralement pas des divinités de la mort du shintoïsme plus équivalentes de Hadès dans la mythologie grecque.

Des personnages variés ont été nommés shinigami dans la culture populaire japonaise. Il n'y a donc pas une définition claire de leur rôle ou apparence, toutefois, leur travail est généralement de guider les âmes vers le royaume des morts.

Voici quelques fictions dans lesquels on les retrouve :

  • Bleach : Un Shinigami est une âme guerrière ayant pour but de protéger les vivants des mauvais esprits appelés Hollows et de guider les morts vers leur monde, la Soul Society. Ils utilisent un zanpakuto, sabre trancheur d'âmes pour se battre, apaiser les esprits et les guider vers le « paradis » ou vers l'enfer.
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  • Death note : Les Shinigamis sont des créatures chargées de donner la mort aux humains en écrivant leurs noms dans un carnet appelé death note. Lorsqu'un humain est en possession d'un death note, il a lui aussi le pouvoir de donner la mort.
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  • Full Moon wo sagashite : Un Shinigami est une âme ayant commis une grave erreur de son vivant (par exemple : se suicider). Sa mémoire est effacée, et l'esprit est condamné à effectuer des bonnes actions pour racheter ses fautes avec la plus stricte interdiction de chercher à se souvenir de son passé.
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  • Mais aussi....
  • Ge Ge Ge no Kitaro
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  • Gyaatoruzu
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  • Hajime no Ippo
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  • Inu-Yasha
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  • Inukami
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  • Les descendants des ténèbres (Yami no matsuei)
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  • Naruto
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  • New Mobile Report Gundam Wing ( Ici, il s'agit du surnom de Duo Maxwell, l'assassin de l'equipe)
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  • Omishi Magical Theater: Risky Safety
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  • Shinigami (rakugo)
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  • Shinigami-kun
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  • Shinigami-kun no oshigoto
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  • Shinigami no ballad
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  • Soul Eater
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  • Yû yû hakusho
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  • Zombie loan

Analyse de l'oeuvre :

Pour commencer, si vous n’avez pas lu le manga, ça n’a aucune importance puisque l'anime ne diffère pas d’un iota (ou presque) du manga : le design est repris trait pour trait, et se paye même le luxe d’une superbe mise en couleur des deux principaux protagonistes : un rouge diabolique pour Light alias Kira (Killer, pour ceux qui ne parlent pas l’anglais avec un accent japonais), et un bleu de glace pour L, le détective surdoué.
Le scénario, d’une complexité épatante, ne subit lui aussi aucun écart par rapport au manga : chaque personnage est doté d’un caractère qui vous permettra d’essayer, vous aussi, de comprendre ce qu'il va se passer, sans jamais y parvenir. Ne complexez pas : les héros de cette histoire sont tous les deux des génies et leur bataille de gros cerveaux fait froid dans le dos, sachant que celui qui gagnera signera l’arrêt de mort de l’autre.
DEATH NOTE, c’est encore une histoire dont les personnages collent étrangement à la réalité de la société japonaise : c’est presque une critique voilée sur les méfaits d’une pression infernale et continue et sur ce désir de perfection imposé qui rend les individus aussi froids que des machines. Dans DEATH NOTE, il n’y a aucune place pour la spontanéité ou les bons sentiments : femmes et enfants sont loin derrière, ils font partie du décor où la bataille pour la suprématie fait rage. Tout n’est que calcul et faux-semblants : les plus intelligents sont ceux qui ont le contrôle absolu de leurs émotions et savent manipuler celles des autres.

DEATH NOTE est un excellent animé parce qu’il parvient à brosser le portrait d’une société imparfaite au travers de personnes qui oscillent entre réalisme et folie. Le scénario est fait de tous les scénarios possibles et imaginés par nos deux protagonistes, ce qui tisse, à l’arrivée, une trame riche et complexe, changeante et instable, sans cesse renouvelée. L’idée de la DEATH NOTE est explorée et creusée dans les moindres détails, avec un brio hors du commun. Pour ma part, ayant pu visionner les seize premiers épisodes, je peux dire que la qualité est au rendez-vous jusqu’au bout. Enfin, les musiques servent grandement l’animation : le moins qu’on puisse dire, c’est que nous avons affaire à une oeuvre remarquable.


Si j’avais le pouvoir d’un Dieu de la mort, est ce que je m’en servirais ? Voilà une des questions que l’on se pose en regardant Death Note. Cette oeuvre magistrale qui parle avec beaucoup de justesse de la notion de bien et de mal, va nous plonger à travers des personnages exceptionnels et très réalistes dans une histoire si prenante que le spectateur restera scotché devant ce qui est clairement, l’un des meilleurs Seinen jamais réalisé.

Du point de vue graphisme, difficile d’avoir une vision négative tellement ceux-ci sont sublimes. Que ce soit le tracé du décor, des personnages, la luminosité (notamment les nombreux «effets de lumière »), les contrastes, tout est sublime. On ne peut prendre que du plaisir à mon sens devant un tel talent artistique. Avec ce coup de crayon, les personnalités des divers protagonistes n’en ressortent que plus facilement. Le paysage et la carrure des personnages étant proche de la « réalité » permettent au spectateur de s’immerger totalement dans cet univers qui semble parallèle au sien. Parallèle à un détail près, un détail qui va servir de base a un background original et qui saura s’enrichir au fur et à mesure que l’on avance dans la série. Celui-ci est bien évidemment le « Death Note », ce cahier de la mort qui donne le pouvoir de tuer n’importe qui si l’on respecte un certain nombre de conditions. A partir de là, l’auteur va créer son histoire avec une succession de rebondissements impressionnante. Autant le dire, chaque épisode apporte une nouveauté dans le scénario qui va parfois complètement renversée la situation que l’on pensait pourtant stable. L’auteur a tellement réfléchi à son oeuvre, l’a tellement peaufiné avec soin en réfléchissant à chaque détails aussi minimes soit ils, qu’il est impossible pour le spectateur de prédire ce qu’il va se passer en raison de l’intelligence de cet anime qui atteint des sommets.
Cette intelligence dans la série est représentée surtout par deux personnages exceptionnels en raison du charisme qu’ils dégagent. D’un côté nous avons Light (Raito), fils d’un enquêteur de police jouant le rôle de KiraL, un mystérieux détective respecté par les services secrets de chaque pays pour sa capacité à élucider tous les mystères, et qui, en raison de cela, se retrouve chargé de trouver la véritable identité de Kira. Ces deux personnages arrivant à pousser la réflexion à son maximum vont se livrer une bataille stratégique à peine imaginable. Chacun tente de piéger l’autre, le duel psychologique est si grandiose qu’il ne peut que laisser le spectateur pantois. Au-delà de ces deux personnages principaux se trouve une pléiade de protagonistes qui ne sont pas en reste dans l’histoire puisque chacun apportera sa pierre à l’édifice. Nous avons droit à des personnalités très diversifiées qui pour certains, donneront un coté humoristique à cet anime qui est pourtant dans le fond si noir. Je pense notamment à Ryukku et Misa en écrivant cela car ils sont quasiment les seuls personnages de l’anime à pouvoir détendre l’atmosphère de par leur présence. Ce qui est vraiment hallucinant, c’est que malgré ce nombre impressionnant de protagonistes l’auteur ne va en délaisser aucun et aura toujours cette envie de détailler les caractères de ses personnages au maximum. Cet ensemble d’ « acteurs » va permettre de faire constamment évoluer le scénario avec de multiples rebondissements ne laissant aucun temps mort au spectateur. La pression qui se dégage de l’anime est si intense, les pièges que chacun pose autour de lui sont si bien ficelés que nous nous retrouvons littéralement engloutis dans cet univers pour notre plus grand plaisir.
Bien évidemment, on ne peut pas non plus oublier toutes ces magnifiques musiques de fond qui, dans les moments critiques, arrivent à nous faire ressentir d’autant plus toute la pression de l’anime. J’ajouterai un petit clin d'oeil sur le deuxième ending que je trouve excellent car il est véritablement dans le ton de la série.
Ce qui est très intéressant également, c’est aussi qu’à travers Light et L l’auteur va nous faire inconsciemment réfléchir pour que l’on choisisse un camp. Est-ce bien de tuer des criminels pour atteindre une utopie ? L a-t-il raison dans sa façon de procéder pour arrêter Kira ? Ne va-t-il pas trop loin lui aussi ? Quelle est notre propre vision de la justice? Pour répondre à toutes ces questions on se met alors à la place de chaque personnage et c’est la que l’anime prend tout son sens puisque l’on se voit dans la situation de nos héros. Le plaisir que l’on prend à imaginer ce que nous ferions à leur place est sans conteste et nous permet de savourer d’autant plus leurs comportements quand la situation semble pourtant sans issue à nos yeux.

En clair vous l’aurez compris, Death Note est considéré par beaucoup comme étant un pur chef d'oeuvre et ce n’est pas pour rien. Le travail de l’auteur sur le background, l’évolution des personnages et du scénario est titanesque. Tous ces détails mis en place nous époustouflent tout au long de l’anime car nous avons droit à d’innombrables rebondissements rendant impossible une quelconque monotonie dans le scénario. C’est tout simplement un anime magistrale qui nous est offert avec des personnages qui resteront longtemps dans nos mémoires en raison de l’attachement que l’on fini par leur porter. C’est pourquoi Death Note n’est pas une série que l’on regarde, on la dévore. Si vous êtes passé à coté de ce phénomène, jetez vous dessus, il semble très improbable que vous puissiez être déçu.



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Publié dans Dossiers

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